Urgences:demande de médiation

Publié le par cgthopitalsaintnazaire

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Saint-Nazaire

Mardi 24 mai 2011

 

Urgences : les syndicats veulent une médiation

 

 

 

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L'intersyndicale de l'hôpital juste avant le début de l'assemblée générale : Karine Perrais (CFDT), Patrick Olivier (CFDT), Yann Cajelot (FO), Dominique Guihard (CGT), Daniel Courzal (CFDT) et Cécile Dubé (CGT).

C'est ce qu'ils vont demander une nouvelle fois aujourd'hui à l'Agence régionale de santé lors d'une rencontre. Objectif : trouver une solution de sortie de crise... qui dure.

La situation au service des Urgences est toujours critique. Une assemblée générale était organisée hier midi entre les différents syndicats de l'hôpital « pour faire le point » et préparer la réunion d'aujourd'hui avec l'Agence régionale de santé (ARS). Lors de ce rendez-vous, les syndicats demanderont une nouvelle fois « la mise en place d'une médiation ».

Ce souhait a déjà été rejeté en haut lieu, l'ARS considérant que c'est déjà la mission de l'audit dont le résultat des travaux doit être connu à la fin du mois de juin, comme l'a précisé la directrice de l'ARS. Pourtant, cette échéance paraît loin tant la situation semble tendue et les témoignages nombreux de salariés « qui n'en peuvent plus ».

Situation en pause

Depuis la fin de semaine dernière, au moins 35 arrêts de travail ont été enregistrés aux Urgences. « Les effectifs ont été maintenus tant bien que mal. À certains moments, une seule ligne Smur sur deux était présente. Parfois, les deux lignes étaient possibles, » estime Yann Cajelot, le secrétaire adjoint de Force ouvrière.

La direction a fait appel à du personnel d'autres services, ou a rappelé des salariés en repos pour assurer le fonctionnement. « On est dans une gestion au quotidien de la part de la direction qui ne propose rien pour sortir de la crise.» Autre sentiment, celui que « la direction joue la division entre le personnel des autres services et celui des Urgences et même au sein du service » poursuit le syndicaliste.

Lors de la réunion, aucune décision n'a été prise ni aucune autre action n'est lancée. « Nous sommes dans une position d'attente. Si l'ARS ne propose rien lors de la réunion, nous n'excluons pas de mettre en place d'autres actions ». Le mouvement de grève est toujours maintenu jusqu'au lundi 30 mai comme décidé lors du vote de lundi 16 mai.

 

Stéphanie LEBORGNE.  Ouest-France  

 

 

Publié dans Articles de presse

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